UN DEUX, TROIS, QUATRE… DIX. ALLO, ALLO !

MERCREDI 28 JANVIER, MERCREDI DU T.U.N.

RENDEZ-VOUS A 20H30 DANS L'AMPHITHEATRE DELEAGE, NANCY

Le 28 mars 1914, la 1ère émission publique de radio est diffusée de façon régulière en Belgique. Cette émission constitue l’argument de départ pour ce spectacle qui s’intéresse aux créateurs et créatrices représentant le foisonnement et l'inventivité des courants artistiques et sociaux de l’avant-guerre. A travers les avant-gardes, de l'expressionisme au futurisme, en passant par les prémisses du mouvement dada, entre Bruxelles, Paris, Munich, Berlin, Londres et Rome, ce spectacle parcourt des œuvres et des instants de vies d'hommes, de femmes, artistes et engagés. Les textes en allemand écrits par Katharina Bihler reconstituent l'histoire de cette station d'émission publique de radio et réfléchissent ainsi l'histoire et la philosophie du medium radio balbutiant en ce temps-là, l'avant-guerre. Ils poursuivent la fascination de la diffusion sans fil, la fascination des ondes invisibles qui pour la première fois pouvaient être capturées par des appareils appropriés, la fascination de surmonter les distances communicationnelles par un moyen quasiment immatériel. 

Les textes en français écrits par Siriltiebo nous invitent à partager quelques instants des vies réelles ou rêvées des danseuses Valentine de Saint-Point, Mary Wigman, Isadora Duncan, de Tosca,... où l'on apprend également que Suzanne Duchamp est peut-être la véritable initiatrice d'une des plus grandes révolutions de l'histoire de l'art.

La danse chorégraphiée par Sosana Marcelino va s’inspirer des grandes innovations de la danse moderne. Les fondamentaux inscrits dans un corps dansant qui s’affranchit des conventions de la danse classique, un corps qui dénonce les interdits pour défendre une danse libre et naturelle où le corps féminin se libère. 

Pendant l'émission radiophonique de 1914 mentionnée on a diffusé une aria de l'opéra "Tosca" de Giacomo Puccini. La musique de Stefan Scheib est une déconstruction/reconstruction de cette diffusion. Stefan Scheib utilise des enregistrements historiques et une contrebasse. 

Production Liquid Penguin (Sarre) et d’Artistes Actuels (Lorraine)

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